Dire que s’il s’est mis à chanter, c’est que personne ne voulait de ses textes. Aujourd’hui c’est bien simple, ses vers et ses interprétations sont comme soudés. Ouvrez-la donc cette intégrale, et vous l’entendrez chanter ce Grand Jacques, au retour d’un couplet, au détour d’un regret.
Parmi des milliers de bons mots, place à un extrait de vieille. Tout un poème…
C’est pour pouvoir leur dire à ces matrones
Qui mille fois m’ont condamnée
“Comment voulez-vous que l’on vous pardonne
Vous qui n’avez même pas péché”
Eh bien moi pour ma première intervention ici j’y ajouterai ceci:
Bien sûr il y a nos défaites
Et puis la mort qui est tout au bout
Nos corps inclinent déjà la tête
Étonnés d’être encore debout
Bien sûr les femmes infidèles
Et les oiseaux assassinés
Bien sûr nos cœurs perdent leurs ailes
Mais mais voir un ami pleurer!
in voir un ami pleurer, 1977
Bienvenue!
C’est vrai qu’ils sont nombreux les passages qui mériteraient une citation.
Merci pour cet ajout!